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Stage d’été 2019 : à la découverte de SOI

Stage d’été 2019 : à la découverte de SOI

Stage de méditation et art thérapie. Thème : à la découverte de SOI

Pourquoi participer à un stage d’été ?

  • Se ressourcer d’une année souvent fatigante
  • Prendre le temps de faire le point sur cette année et plus globalement sur son existence
  • Identifier ses difficultés et amener des éléments de transformation
  • Se projeter sur l’année suivante en tenant compte de ses besoins réels

Pourquoi participer à un stage d’art thérapie et méditation ?

  • Développer sa créativité
  • Partir à la découverte de son inconscient
  • Découvrir certains mécanismes psychologiques néfastes pour notre équilibre
  • Apprendre à prendre du recul face aux évènements
  • Découvrir l’espace paisible présent en chacun de nous

Quel est le thème du stage ?

Chaque été, le stage s’articule autour d’une thématique différente. Celle-ci est le fil conducteur du séjour. Néanmoins, le stage est organisé pour que chaque participant puisse orienter ce temps sur ses besoins propres, à travers une démarche et des réponses individualisées.
Cette année, le thème est : A la découverte de soi. Qui sommes-nous ? Qu’est ce qui nous anime ?

 L’objectif principal du stage est de permettre à chacun de prendre conscience de sa double nature : existentielle (l’ego) et essentielle (le soi, ou l’âme). Il s’agit de questionner cette double nature afin de se situer le plus justement possible dans son quotidien, et d’apprendre à s’adapter à ce que la vie nous propose de traverser, en prenant du recul face aux évènements pour en tirer la quintessence évolutive.Nous sommes tous des êtres aux facultés immenses, facultés freinées parfois par nos blessures du passé, par des deuils non faits. Ce faisant, nous réalisons que nous subissons notre existence au lieu de la vivre pleinement.

A travers ce stage, chacun pourra identifier les freins liés à son passé et son présent, pour avancer sur le chemin de la guérison et déployer ses facultés latentes.

Quand : du 27 juillet au 1er août

Où : gîte La Limonière à Sauvain (Loire)

Stage méditation pleine conscience Lyon avec l'atelier Coloressence de Jean François Richard au gite La Limonière à Sauvain (Loire)

Voici le lieu où se passent les stages de week-end de l’atelier Coloressence. Il se trouve dans les Monts du Forez, aux portes du Parc du Livradois Forez. C’est au cœur de la vallée de Chorsin célèbre pour sa cascade et son cirque glaciaire.

Stage méditation et art thérapie dans la Loire près de Lyon : prenez soin de vous cet été ! Cinq jours pour vous ressourcer, vous détendre et générer une dynamique créative dans votre vie, dans un cadre calme et paisible. Cinq jours pour apprendre à vivre le moment présent en pleine conscience.

Intervenant : Jean-François Richard (suite…)

Week-end d’art thérapie 8 et 9 juin : Gérer ses émotions

Week-end d’art thérapie 8 et 9 juin : Gérer ses émotions

Stage d’art thérapie à Lyon – Saint-Martin-la-Plaine : prendre du recul avec ses émotions avec l’aide de l’art thérapie  : Atelier d’art thérapie samedi 8 et 9 juin  2019

Vous désirez vous investir dans l’expression picturale à visée analytique, apprendre à vous connaître, résoudre vos souffrances, et jouir du plaisir de créer et de peindre dans un cadre convivial ?

Thème du stage : « Gérer ses émotions »

Durant le stage , une conférence sera donnée sur le thème Développer sa joie de vivre.

Où : Atelier Coloressence, Saint-Martin-la-Plaine

Intervenant : Jean-François

Approche : art thérapie

Expression artistique au service du mieux être.

Prix : 100 € le week-end, matériel compris.

L’inscription est effective dès la réception des arrhes (50 €). Les arrhes sont conservées en cas de désistement si celui-ci arrive moins de 10 jours avant le début du stage.


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Inscription stage, conférence
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Enseignement méditation du 5 avril 2019

Enseignement méditation du 5 avril 2019

Malraux a écrit « le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas ». Il avait parfaitement compris le désastre vers lequel nous allons si nous continuons à ignorer la dimension spirituelle dans notre existence. Il est regrettable qu’il y ait eu confusion entre le religieux et le spirituel. Même s’ils sont étroitement liés, ce n’est pas la même chose.

Nous pouvons l’observer : la société a orienté toute sa structure sur l’acquisition, le matériel, sur ce qui est visible et quantifiable, mesurable, en évinçant toute autre dimension. Ce choix a dirigé la civilisation moderne vers une société de consommation, individualiste, prête à tout pour satisfaire les désirs et les plaisirs immédiats de chacun. Et à moins d’être aveugle, nous pouvons constater que cela nous amène à une crise de civilisation, une crise économique, écologique, d’une très forte ampleur. La rupture avec le spirituel, c’est la rupture avec l’esprit. On nous a clairement enseigné : « vous êtes un corps périssable et votre esprit est la conséquence du fonctionnement du cerveau, une fois votre mort arrivée, votre esprit disparaîtra, ce sera terminé ».

Il n’y a absolument aucune preuve de cela, pas la moindre. Se concentrer uniquement que le visible amène un problème : « ils et nous » avons décidé que c’était la vérité et « ils et nous » avons organisé une société justement articulée autour de cette vision.

La spiritualité, c’est essayé de questionner cela à travers notre propre conscience, l’introspection et l’expérimentation.

Dit autrement, c’est questionner qui je suis, comment je fonctionne, qu’est-ce que le corps, la sensation, l’émotion, l’esprit, l’âme…?

Le désir de se questionner permet d’essayer de découvrir si ce que les anciens maîtres de sagesse ont écrit peut être porteur d’un enseignement.

Le problème du développement démesuré de l’ego à travers la société, c’est qu’il peut conduire à l’égoïsme, au rejet de l’autre, jusqu’à la destruction de l’autre. C’est pourquoi il faut s’interroger sur cette vision de l’homme qui porte en elle les germes de la destruction de ce qui est différent, de ce qui est autre.

Toutes les traditions anciennes ont exprimé qu’il existait un autre état de conscience quand l’homme se situait ailleurs que dans son ego : il se situe dans son âme, dans son esprit, dans le Soi, selon les traditions. Il se situe ailleurs que dans le sentiment de l’ego limité et défini. Dans cet ailleurs, nous pouvons trouver une reconnexion avec la totalité, avec les autres, la nature et ainsi avec un état d’être beaucoup plus harmonieux, respectueux et pacifique.

Ainsi, si nous prenons conscience de la portée de notions telles que l’interdépendance, le fait que tout soit entremêlé et lié, nous ne pouvons plus penser individuellement sans faire référence à ce qui nous entoure. Chaque chose est connectée avec d’autres choses, ce qui va nous inciter à penser simultanément à soi et aux systèmes environnementaux.

La méditation est définie comme un lâcher prise avec l’ego, puisque nous ne nous focalisons plus sur nos pensées, nos émotions, notre corps. Dès lors nous nous reconnectons à un mouvement universel plus vaste auquel nous nous sentons reliés.

Nous prenons conscience que nous fonctionnons tous en synergie et en harmonie.
Ceci n’est pas une invention, c’est présent et vérifiable concrètement quand nous arrêtons de fonctionner uniquement à travers le filtre de l’ego.

Nous apprenons alors que nous portons en nous la possibilité de vivre en harmonie les uns avec les autres, si nous savons nous situer correctement en nous-même. Bien sûr, c’est simple à dire en théorie, et plus difficile à réaliser au niveau pratique et relationnel. Cela demande un vrai travail sur plusieurs plans, notamment au niveau psychologique, mais il est clair qu’un ego suffisamment libéré de ses blessures de son passé, qui a su répondre à ses besoins et qui en plus a découvert en lui un autre aspect de l’être, est enclin tout naturellement à exprimer au quotidien les qualités énoncées par les sagesses du passé : amour, bienveillance, patience, joie, paix…

Le problème, pour faire un peu de politique, c’est que certains ont très bien compris qu’en développant à outrance l’ego, l’homme se trouve en état de besoin et de manque. Il est incité à être dans la quête permanente de quelque chose de plus pour se satisfaire et donc dans la consommation compulsive. La consommation n’est pas mauvaise en soi, il s’agit d’être libre, mais cela n’est possible que si l’on a bien compris comment fonctionne notre être intérieur.

Enseignement méditation du 5 avril 2019

Enseignement méditation 29 mars 2019

Alignez-vous entre le ciel et la terre.
La porte d’entrée du ciel, c’est votre fontanelle. La porte d’entrée de la terre, c’est votre périnée.

Visualisez comme un rayon blanc partant du ciel et pénétrant à travers votre fontanelle. Il traverse votre corps le long de la colonne vertébrale et ressort par le périnée pour s’enfoncer vers le centre de la terre. Du centre de la terre part un rayon pourpre qui passe par votre périnée, remonte le long de la colonne vertébrale, ressort par votre fontanelle en direction du ciel.

Comme le disent les taoïstes, l’homme est un trait d’union entre le ciel et la terre. Nous sommes ce trait d’union.

De la terre vers le ciel on s’étire, c’est l’étirement du corps. Du ciel vers la terre on se relâche, c’est le relâchement des tensions du corps.

Dans toute méditation, il est fondamental de bien s’ancrer et donc de privilégier le lien premier avec la terre, avec le réel.

À chaque expiration laissez-vous aller dans un relâchement de plus en plus profond.

La méditation est une porte multiple qui peut ainsi être empruntée différemment.

Nous pouvons la pratiquer dans le but d’être moins stressé, d’être apaisé et en meilleure santé.

Nous souhaitons également méditer pour mieux ressentir que nous faisons partie d’un tout. Nous avons envie de nous reconnecter avec ce tout, comme la vague qui prend conscience qu’elle fait partie de l’océan.
Dans tous les cas, le plus important est de favoriser l’aspect sacré de ce temps. C’est un temps sacré car c’est celui pendant lequel nous nous permettons d’entrer en communion avec notre profondeur.

Je me tais et je laisse s’exprimer en moi ce que je suis dans ma profondeur.

C’est pourquoi je ne dois pas être surpris si je rencontre parfois, dans ma profondeur, des paysages somptueux, des sons harmonieux ou bien des paysages totalement sombres, envahis par la pluie, les orages et le vent, car je suis la totalité de tout cela.

Les grands initiés du passé expliquaient clairement qu’avant de méditer et d’accéder à certains enseignements, il fallait apprendre à mettre de l’ordre dans son psychisme. Dit autrement, pour pouvoir méditer paisiblement et accéder aux différents niveaux de méditation, il faut avoir mis un minimum d’ordre dans sa psychologie sans quoi nous allons rencontrer, en fermant les yeux et en plongeant en nous-même, une jungle hostile avec des fauves, des serpents et des choses qui nous font peur.

On risque de ne pas approfondir les aspects profondément positifs de la méditation et de passer à côté des bienfaits essentiels de celle-ci.
Si nous allons plutôt bien dans notre vie, si nous avons réglé quelques-unes de nos blessures du passé, nous allons nous asseoir et pouvoir naturellement faire silence, et commencer à l’approfondir sans être attaché aux pensées.
À contrario, si nous vivons un moment difficile avec beaucoup de questionnements, de doutes, de peurs et d’émotions, quand nous allons nous asseoir nous allons forcément nous retrouver face à tout cela.

Je ne dis pas qu’il ne faut pas méditer avant d’avoir apaisé notre existence, mais plutôt que cela nous demande un effort supplémentaire, celui d’apaiser ce qui remonte de nos profondeurs.

Toutes les traditions, depuis les Sumériens, l’Égypte, les Grecs, les civilisations orientales, bouddhistes, hindouistes ont toutes dit que notre véritable nature d’être humain n’est pas celle à laquelle nous nous identifions normalement.

Les bouddhistes appellent cette nature essentielle la nature de bouddha, les hindous l’Atman, les chrétiens la nature christique.

Chaque civilisation a un nom, un concept pour cette nature essentielle mais toutes sont d’accord : nous sommes une nature profondément différente que ce à quoi nous nous identifions normalement.

Chaque tradition propose une méthode pour découvrir et investiguer cela. La méditation silencieuse (zazen en japonais) est une méthode pour découvrir qui nous sommes.

Ainsi, simultanément à tous les effets sur le bien-être et la santé procurés par la méditation et que nous avons déjà abordé, le sens essentiel a toujours été la recherche de qui nous sommes réellement.

Toutes les traditions l’ont dit, nous sommes une nature éternelle dont l’expression est l’amour, la compassion (les mots sont différents selon les traditions).

Je souhaite l’exprimer différemment, de manière plus psychologique. Nous sommes tous plus ou moins prisonniers des fonctionnements de notre psychisme, de nos blessures du passé, globalement du fonctionnement plus ou moins conscient de notre ego. Mais lorsque nous nous libérons progressivement de l’étreinte de notre ego avec bienveillance et amour, nous pouvons découvrir finalement que ce dont nous avons envie naturellement quand nous commençons à entrer en paix avec nous-même, c’est de donner de l’amour aux autres comme si c’était le sens naturel de la vie : donner.

Alors nous n’avons plus à nous forcer à donner, à aimer. Nous exprimons simplement la nature profonde de ce que nous sommes. Ainsi comme l’a dit Jésus, « aime ton prochain comme toi-même ». Cela signifie de tourner d’abord et avant tout son regard à l’intérieur avec beaucoup d’amour et de douceur envers soi-même.